A Paris, trois concerts de soutien à Haïti. Deux initiatives du milieu de la chanson française sont programmées, ce dimanche à Paris, pour aider les habitants d'Haïti après le tremblement de terre : "Un dimanche pour Haïti", au Bataclan (à 16 h 30 et 19 h 30, 25 € l'entrée reversés à Action Contre La Faim) et "Pour Haïti", au Zénith (à 20 h 30, entrée libre ; dons versés à la Fondation de France).
Cuba déplore "l'occupation" américaine. "Au milieu de la tragédie haïtienne, sans que personne ne sache comment ni pourquoi, des milliers de soldats des unités des Marines des Etats-Unis, des troupes aéroportées de la 82e Division et d'autres forces militaires ont occupé le territoire d'Haïti", écrit l'ancien président cubain Fidel Castro dans un billet, publié samedi sur le site internet officiel Cubadebate.cu. "Pire encore, ni l'Organisation des Nations Unies, ni le gouvernement des Etats-Unis ont offert une explication à l'opinion publique mondiale sur ces mouvements de forces", ajoute-t-il. Le déploiement à Haïti du contingent américain, qui devrait atteindre les 20 000 hommes avant la fin du week-end, a déjà été dénoncé avec force par la Bolivie et surtout le Venezuela d'Hugo Chavez. "Il faut discuter de cette question sérieusement et assigner à l'ONU le rôle directeur qui lui correspond sur ce délicat sujet", écrit-il alors qu'une réunion internationale sur Haïti doit se tenir lundi à Montréal.
"Hope for Haiti Now". Le téléthon en faveur d'Haïti parrainé par l'acteur George Clooney et le rappeur d'origine hatienne Wyclef Jean a rapporté plus de 57 millions de dollars (plus de 40 millions d'euros), ont annoncé samedi les organisateurs. Ces chiffres sont provisoires et ne prennent pas en compte les sommes versées par des entreprises et les gros donateurs, ni les ventes de l'album Hope for Haiti Now sur itunes, précisent-ils. La recette sera reversée à des organisations humanitaires et caritatives comme le Fonds pour Haïti des anciens présidents américains George W. Bush et Bill Clinton, le Programme alimentaire mondial de l'Onu, la Croix-Rouge ou l'Unicef.
Distribution houleuse de vivres. Une distribution de vivres à des centaines d'Haïtiens a dégénéré samedi près de Port-au-Prince. La plupart n'avait encore eu aucune aide depuis le séisme du 12 janvier. De petites échauffourées ont opposé certains d'entre eux. Puis la situation a dégénéré et la foule s'est précipitée vers l'aide qui lui était destinée. Les Casques bleus brésiliens ont alors fait usage de leurs armes, procédant à des tirs d'avertissement et lançant des gaz lacrymogènes. |